La coupe du monde 1
Coupe du monde de football | |
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Création | 1930 |
Organisateur(s) | FIFA |
Périodicité | 4 ans |
Participants | 32 qualifiés[1] (200 partants[2]) |
Tenant du titre | Italie |
Plus titré(s) | Brésil (5) |
Site web officiel | FIFA |
Pour la compétition à venir, voir : Coupe du monde de football de 2010 | |
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La Coupe du monde de la FIFA est une compétition internationale de football qui, ordinairement, se déroule tous les quatre ans dans un pays organisateur. La première édition eut lieu à l'initiative de Jules Rimet (alors président de la Fédération internationale de football ou FIFA) en 1930 en Uruguay.
Sommaire |
[modifier] Historique
Le projet d'organiser une Coupe du monde commença dès la création de la FIFA en 1904. En 1906 la première édition fut programmée en Suisse et quatre poules de quatre équipes en guise de premier tour furent mises en place. Mais lors de la clôture des confirmations d'inscriptions pour les seize sélections invitées, le 31 août 1905, aucune fédération ne confirma sa participation, et le projet fut enterré. Avec la mise en place d'un tournoi olympique de football à partir de 1908, la FIFA voulut procéder à la reconnaissance de ce tournoi olympique comme championnat du monde de football amateur. L'idée fut validée lors du congrès de la FIFA en 1914, mais la Première Guerre mondiale bloqua cette initiative. Après la Grande Guerre, la FIFA modifie son attitude. Dès son élection à la présidence de la FIFA, Jules Rimet met en effet tout en œuvre pour ne pas reconnaître le tournoi olympique comme championnat du monde de football amateur, militant pour la mise en place d'une nouvelle compétition. Les Jeux olympiques de 1924 et 1928 permettent d'établir un dialogue constructif entre les formations d'Amérique du Sud et celles du Vieux continent. Le projet de Coupe du monde est finalement adopté par la FIFA le 28 mai 1928 par 25 voix pour et 5 contre (les pays scandinaves) et 1 abstention (l'Allemagne).[3]
L'organisation de la première Coupe du monde est confiée à l'Uruguay le 18 mai 1929 (pour fêter le centenaire de son indépendance et surtout car il est double champion olympique en titre) lors du congrès de la FIFA 1929 à Barcelone. Pour des raisons financières et d'intendance, seulement quatre sélections européennes acceptent d'effectuer le long déplacement en Uruguay en 1930[4] : la France, la Belgique, la Yougoslavie et la Roumanie. Jules Rimet est même contraint de procéder à un authentique tour de France pour convaincre autorités, joueurs et employeurs afin que la France ne rate pas ce premier rendez-vous mondial. Quelques joueurs parviennent toutefois à se dégager de leurs obligations professionnelles pour deux mois, tandis que l'entraîneur des Bleus (Gaston Barreau) ne peut effectuer le déplacement en Uruguay en raison de ses obligations professionnelles. En hommage à l'action du président de la FIFA, le premier trophée qui reste en usage de 1930 à 1970 se nomme « Coupe Jules Rimet ».
La cadence des coupes du monde de football est fixée en alternance avec les Jeux olympiques. À l'époque de la création de la coupe du monde, presque toutes les équipes présentaient les mêmes formations aux Jeux olympiques et en Coupe du monde, car elles avaient un statut amateur. De nos jours l'alternance bénéficie aux équipes européennes qui organisent par un décalage de deux années le Championnat d'Europe des nations de football, mais pas pour les équipes africaines qui disputent la Coupe d'Afrique des nations tous les deux ans, même les années de coupe du monde.
Alors que la première édition ne rassemble que 13 équipes, la mise en place de tours préliminaires s'impose dès 1934 afin de ne retenir que 16 formations parmi les 30 nations inscrites. Cuba, Haïti, Mexique, Pérou (forfait), Palestine, Estonie, Lituanie, Portugal, Grèce, Bulgarie, Irlande, Luxembourg, Roumanie et Yougoslavie étant éliminées dès le tour préliminaire. La Colombie, le Costa Rica, le Salvador, le Japon étaient inscrits, mais ne participèrent pas à la compétition (forfait avant le tirage au sort du tour préliminaire). Même le pays organisateur l'Italie doit y participer. En revanche, l'Uruguay décide de ne pas défendre son titre. De 1938 et jusqu'en 2002, le tenant du titre et l'organisateur sont qualifiés d'office. Depuis, seul le pays organisateur est qualifié d'office[5]. Le Brésil, champion du monde en 2002 dut ainsi passer par le tour préliminaire pour accéder en phase finale en 2006.
La compétition se joue d'abord selon deux systèmes : poules d'où sortent les demi-finalistes (en 1930 notamment) et par élimination directe (1934 et 1938). En 1950, les demi-finales et la finale sont même remplacées par une poule finale. De 1954 à 1970, quatre poules de quatre équipes dégagent huit quarts de finalistes. La fin du tournoi se dispute alors par élimination directe. Les éditions 1974 et 1978 se jouent toujours à seize équipes, mais un second tour de poules remplace les quarts de finale et les demi-finales. Avec l'augmentation du nombre d'équipes qualifiées en phase finale passant de 16 à 24 en 1982, la formule de la compétition comprend désormais 6 poules de quatre équipes au premier tour, suivi du second tour de 4 poules de trois équipes. Demi-finales et finale concluent alors l'épreuve. De 1986 à 1994, la formule comporte 6 poules de quatre équipes au premier tour qui dégagent 16 formations qualifiées en huitièmes de finale. La fin de la compétition se joue désormais par élimination directe. Depuis 1998, 32 équipes participent à la phase finale avec huit poules de 4 équipes au premier tour dégageant 16 équipes qualifiées en huitièmes de finale.
La dernière Coupe Jules Rimet fut attribuée au Brésil après son troisième titre. Depuis 1974, la récompense à l'équipe gagnante est la Fifa World Cup.
La Coupe du monde se dote d'une mascotte officielle à partir de 1966. World Cup Willie, un lion footballeur, ouvre cette série. Parmi les autres mascottes, citons notamment Gauchito, un garçon argentin (1978), Naranjito, une orange (1982), Pique, un piment mexicain (1986), Footix, un coq (1998) et Goleo VI, un lion en peluche (2006).
Le vainqueur de la coupe du monde dispose sur son maillot d'une étoile par trophée gagné. Ces étoiles font leur apparition sur le maillot du Brésil en 1974. Les autres anciens vainqueurs adoptent ce système du début des années 1990 (Allemagne et Italie) au début des années 2000 (Angleterre, Argentine, Uruguay) tandis que la France arbore son étoile depuis sa victoire en 1998.
[modifier] Aspect économique de la coupe du monde
Ce coût d'organisation varie d'une édition à une autre. À titre d'exemple, le coût total de l'organisation de la Coupe du monde en France fut estimé à plus de 9,4 milliards de francs (1,6 milliard d'euros) dont 6,7 milliards d'investissements (1,1 milliard d'euros) dans des infrastructures sportives et de desserte, et 2,7 milliards (450 millions d'euros) de dépenses d'organisation comprenant principalement le budget du Comité français d'organisation (CFO). Le financement était assuré par les fonds publics (État, collectivités locales et entreprises publiques) pour un montant approchant les 5,4 milliards (900 millions d'euros), soit 57% du total[6]. Pour compléter le budget, le CFO avait fait appel à 45 sociétés privées, mécènes de l'opération, sacrifiant aussi la concession du Stade de France pour une durée de 30 ans. Cette aide financière est aussi une vitrine pour des sociétés qui, grâce à la médiatisation mondiale de l'événement, peuvent espérer des retombées économiques fortes, comme la SNCF, la RATP, La Poste ou encore France Télécom qui ont pu ainsi communiquer sur leur savoir-faire lors de cette coupe. Mais ces coûts vont aussi être effectifs dans plusieurs autres domaines comme par exemple la sécurité qui va primer pour la Coupe du monde à venir en Afrique du Sud, vu le climat d'instabilité qu'il y règne. En outre, la mise en place d'un réseau de transport adapté va constituer une priorité car il n'existe sur place que quelques trains qui ne desservent qu'une toute petite partie du pays. De plus, le réseau routier existant est trop dérisoire et ne permet pas de se déplacer rapidement. La Coupe du monde en Afrique sera donc une autre paire de manche pour la commission chargée de l'organisation de cette première Coupe du monde sur terre africaine. L'addition s'annonce salée et les délais très difficiles à tenir. Les difficultés sont grandes dans des pays comme l'Afrique du Sud, malgré une situation économique supérieure aux autres pays d'Afrique. Le respect des normes fixées par la FIFA vont engendrer de grosses dépenses, ce qui laisse à penser que cette Coupe du monde va coûter plus cher qu'en 1998 en France ou en 2006 en Allemagne.
L'organisation de la coupe du monde de football n'est pas sans conséquence économique notable pour le pays hôte. Les sommes investies pour rénover ou construire stades et infrastructures sont considérables. Ces investissements concernent tout un pays et pas seulement une ville comme c'est le cas pour les Jeux olympiques. Pour la Coupe du monde de 2006 en Allemagne, le gouvernement et les collectivités locales dépensèrent près de 350 millions de dollars dans des routes et divers moyens de transports dans les environs de Munich. Plus d'1,7 milliards de dollars furent investis dans la mise aux normes de stades de football, incluant une remise à neuf des stades de Berlin et Leipzig ; même si ce programme de rénovations et reconstructions de stades avait déjà été amorcé au préalable. En 2010, la coupe du monde sera pour la première fois disputée en Afrique. Le gouvernement sud-africain a déjà prévu de dépenser près de 400 millions de dollars dans les stades, et 1,2 milliards de dollars dans un système de transport ferroviaire, reliant les principales villes du pays.
La victoire en Coupe du monde serait un bon facteur pour la croissance, si l'on en croit le maintien à un bon niveau de la progression du produit intérieur brut français suite au succès de l'équipe de France en 1998. Le PIB français progresse de seulement 2,3% en 1997, contre 3,5% en 1998 et 3,0% en 1999.[7]
Cependant, les évolutions sur le PIB ne sont pas toujours significatives. Le fait que la coupe du monde (organisation ou victoire) dope la croissance n'est pas une règle absolue. Il existe des faillites liées à la coupe du monde, telle celle de la société qui produisait la mascotte du mondial Goleo, qui a dû déposer le bilan, deux semaines avant le début de la coupe du monde de football de 2006[8]. Les économistes allemands ne prévoient d'ailleurs qu'une hausse de 0,3% du PIB.
L'organisation de la coupe du monde n'aurait au final que peu d'effet sur le volume des investissement en Allemagne, représentant environ 1% seulement des flux annuels d'investissement dans ce pays[9].
Pour le pays hôte, le gain vient en premier lieu de l’afflux de visiteurs étrangers, eux-mêmes source de devises (500 000 millions d'euros pour l'Allemagne selon les prévision de Standard and Poor’s. Pour les pays réalisant des performances remarquables, l’effet de la hausse du moral au sein de la population susciterait à la fois une stimulation de la demande intérieure[10] et une meilleure productivité du travail. D'après l'INSEE, l'effet de la coupe du monde sur la consommation en Allemagne ne serait toutefois qu'un soutien temporaire à une tendance ayant d'autres explications[11]. Les victoires et les défaites suscitent par ailleurs des variations boursières sur les marchés nationaux.
L’effet définitif sur la croissance n’est pourtant pas évident.
Certaines études ont montré une relative concordance dans les pays en développement entre les périodes d’expansion économique et les bons résultats en coupe du monde. L'analyse la plus répandue consiste à dire que la victoire susciterait l’expansion. Cependant, certaines analyses, fondée sur le fait qu’historiquement les renversements de tendance économique précédent les bons ou mauvais résultats sportifs[12], avancent que c’est la croissance économique qui favoriserait les chances de victoire d’une équipe.
Pour le pays hôte, l’organisation de l’évènement est le plus souvent considérée comme positive. Le gain resterait pourtant résiduel. D’abord la hausse de la consommation nationale ne serait que modeste, progressant par exemple en Allemagne que de 0.3% pendant le trimestre de la coupe du monde. Cette hausse timide de la consommation trouverait de plus d'autres explications que l'effet coupe du monde : les anticipations rationnelles liées à l'augmentation annoncée de la TVA sont une autre explication. De plus, la consommation supplémentaire se transforme le plus souvent en importations de produits étrangers, et non en consommation de produits nationaux[13]. Ainsi la dernière coupe du monde aurait suscité un engouement pour les écrans plats produits en Asie. Cette hausse soudaine de la consommation pourrait correspondre à un effet d’aubaine, c’est-à-dire que cette consommation n’aurait été qu’anticipée : nombre de consommateurs désiraient de toute façon acheter un écran dans un avenir proche. Dans les pays les plus impliqués dans l’évènement, l’intérêt porté à la compétition suscite un frein au dynamisme économique durant la durée de la compétition. [réf. nécessaire]
En cas de non victoire, l’INSEE estimait que l’organisation de la coupe du monde par l’Allemagne ne rapporterait à ce pays qu’un dixième de point de croissance[14].
Le marché de l'événementiel est un facteur de développement local : toutes les villes qui accueillent des matchs de la coupe du monde et donc des supporters venus du monde entier, enregistrent nécessairement un surplus de consommation sur leur territoire : certains chercheurs parlent d'une « économie présentielle » ou d'une « économie résidentielle »[15]. Ainsi, l'organisation d'une coupe du monde dope le tourisme : ces touristes ou « résidents non déclarés » vont nécessairement devoir se loger, se nourrir, se distraire et donc dépenser de l'argent. Cette manne va irriguer le tissu économique local. Les autorités publiques allemandes, bien conscientes de ce potentiel économique, ont d'ailleurs autorisé les commerçants à prolonger plus tardivement l'ouverture des magasins mais aussi à exercer leur activité le dimanche - ce qui ne va pas sans contrarier la puissante église catholique bavaroise. En Allemagne, on parle de 50 000 emplois [16] tandis qu'en Afrique du Sud ce sont près de 159 000 emplois[17] qui sont annoncés.
Les emplois créés par et pendant la coupe du monde ne sont pas toujours durables : on estime (pour l'Allemagne) qu'un tiers seulement des emplois seront conservés à l'issu de la compétition[18]. En effet les principaux secteurs d'embauche que sont la sécurité, la restauration et la vente de produits dérivés, ne perdurent pas après la compétition. Seuls les emplois liés directement aux produits de la compétition (nouveaux bâtiments, secteur des transports) demeurent après l'événement.[réf. nécessaire]
Ce ne sont plus les entrées aux stades qui couvrent les dépenses de la coupe du monde, mais le sponsoring et les droits télévisés.
La coupe du monde est la compétition sportive la plus suivie de par le monde. En 1982, les revenus liés au sponsoring s'élevaient à 2 milliards de dollars pour atteindre plus de 16 milliards de dollars aujourd'hui. Le titre de Sponsor officiel se monnaie 40 millions de dollars tandis qu'un sponsor d'équipe dépensera 10 millions de dollars. Sans compter que la grande nouveauté de l'édition 2006 est de faire financer la construction des stades par les sponsors eux-mêmes ; ainsi AOL a déboursé près de 15 millions de dollars pour mettre son nom sur le stade d'Hambourg (AOL Arena) [19]. Par contre lors de la coupe du monde, la FIFA qui n'accepte pas d'autres noms que ceux sponsors officiels, à fait renommer tous les stades sponsorisés par « Stade FIFA de... ». Par exemple « Stade FIFA de Hambourg ».
La coupe du monde de football est le deuxième événement planétaire le plus télédiffusé, derrière les Jeux olympiques et devant le Tour de France. L'épreuve fut diffusée dans 213 pays en 2002, aussi, les enjeux pour les chaînes de télévision sont importants. Les premières diffusions de matches de la Coupe du monde en direct datent de 1954 via l'Eurovision.
Montants des droits TV[20]
Année | Droits TV | Audience mondiale cumulée¹ |
---|---|---|
1990 | 95 millions de francs suisses (60M €) | 26,7 milliards de téléspectateurs |
1994 | 110 millions de francs suisses (70M €) | 32,1 milliards de téléspectateurs |
1998 | 135 millions de francs suisses (86M €) | 33,4 milliards de téléspectateurs |
2002 | 1 300 millions de francs suisses (830M €) | 28,8 milliards de téléspectateurs |
2006 | 1 500 millions de francs suisses (957M €) | 35,6 milliards de téléspectateurs |
¹: Chine non incluse. Avec la Chine, la CM 1998 arrive à 40 milliards d'audience, celle de 2002 à 42,6 milliards et 55 milliards celle 2006 (dont plus de 1,2 milliard pour la finale).
Les campagnes publicitaires débutent de plus en plus tôt, suivant les matchs amicaux de près. Les enjeux sont énormes pour certains équipementiers sportifs, ainsi le match entre Adidas et Nike prendra toute son ampleur avec Nike sponsor du Brésil et la France Adidas sponsor de formations telles que l'Allemagne . Les recettes commerciales se préparent bien avant la coupe du monde[21]. C'est toutefois l'équipementier Puma qui compte le plus de sélections en phase finale de la Coupe du monde de 2006 : 12, contre 8 pour Nike, 6 pour Adidas, 2 pour Umbro, 2 pour Lotto, 1 pour Marathon Sports et 1 pour Joma.
Partenaire historique de la FIFA, Adidas fournit les ballons officiels de la Coupe du monde depuis 1970. L'équipementier allemand sort un nouveau modèle de ballon à chaque édition : Tango en 1978, Azteca en 1986, Questra en 1994, Tricolore en 1998, Fevernova en 2002, Teamgeist en 2006 notamment.[22]
Jadis source de revenus quasi unique, la billetterie ne représente désormais qu'une modeste partie des revenus générés par la Coupe du monde. Le marché parallèle, légal dans certains pays, peut multiplier par vingt le prix des places initialement prévu. [23]
Sécurité supplémentaire pour la version 2006, les billets sont équipés de puces électroniques permettant de désactiver immédiatement des blocs de billets perdus ou volés[24].
Prix des places lors de la coupe du monde 2006[25]
Type de Match | Catégorie 1 | Catégorie 2 | Catégorie 3 | Catégorie 4 |
---|---|---|---|---|
Match d’ouverture | 300,00 € | 180,00 € | 115,00 € | 65,00 € |
Matches de groupes | 100,00 € | 60,00 € | 45,00 € | 35,00 € |
Huitième de finale | 120,00 € | 75,00 € | 60,00 € | 45,00 € |
Quart de finale | 180,00 € | 110,00 € | 85,00 € | 55,00 € |
Demi-finales | 400,00 € | 240,00 € | 150,00 € | 90,00 € |
Match de 3e place | 120,00 € | 75,00 € | 60.00 € | 45,00 € |
Finale | 600,00 € | 360,00 € | 220,00 € | 120,00 € |
Principes d'attribution[26]
[modifier] Palmarès
Bilan des finales de coupe du monde de football[27]:
Sont déjà pressentis pour l'organisation des prochaines éditions :
- 2018 : la coupe devrait revenir en Europe. L'Angleterre, la Turquie, la Russie, Pays-Bas / Belgique et Portugal / Espagne ont plus ou moins ouvertement fait acte de candidature. L'Australie a également fait part de sa volonté d'organiser la coupe du monde. En cas de non-retenue de son dossier, elle serait candidate pour 2022.
- 2030 : l'Argentine et l'Uruguay ont déjà conclu un accord pour présenter un dossier de candidature commun pour cette édition.
NB : en 1950 il n'y avait pas de finale, puisque que le dernier tour était sous forme de groupe final composé de l'Uruguay, du Brésil, de Espagne et de la Suède, dont le dernier match (hasard du calendrier) opposait le Brésil (alors leader du groupe) à l'Uruguay (second). Un match nul était suffisant au Brésil pour remporter le titre, alors que l'Uruguay devait absolument l'emporter pour être sacré champion du monde. Ainsi, ce match est souvent considéré par erreur comme une finale (ce qu'il ne fut pas) et comme la première finale perdue du Brésil, ce qui n'est donc pas le cas (la première et seule finale de coupe du monde perdue par le Brésil est celle de 1998 contre la France 3-0).
Palmarès par nation :
Rang | Équipes | Éditions remportées | Finaliste ou 2eme de poule finale (1950) | Demi-finalistes ou 3-4èmes (1950) |
---|---|---|---|---|
1 | Brésil | 5 1958, 1962, 1970, 1994, 2002 | 2 1950, 1998 | 3 1938, 1974, 1978 |
2 | Italie | 4 1934, 1938, 1982, 2006 | 2 1970, 1994 | 2 1978, 1990 |
3 | Allemagne | 3 1954, 1974, 1990 | 4 1966, 1982, 1986, 2002 | 4 1934, 1958, 1970, 2006 |
4 | Argentine | 2 1978, 1986 | 2 1930, 1990 | |
5 | Uruguay | 2 1930, 1950 | 2 1954, 1970 | |
6 | France | 1 1998 | 1 2006 | 3 1958, 1982, 1986 |
7 | Angleterre | 1 1966 | 1 1990 | |
8 | Pays-Bas | 2 1974, 1978 | 1 1998 | |
9 | Hongrie | 2 1938, 1954 | ||
10 | Tchécoslovaquie | 2 1934, 1962 | ||
11 | Suède | 1 1958 | 3 1938, 1950, 1994 | |
12 | Yougoslavie | 2 1930,1962 | ||
13 | Autriche | 2 1934,1954 | ||
14 | Portugal | 2 1966,2006 | ||
15 | Pologne | 2 1974,1982 | ||
16 | États-Unis | 1 1930 | ||
17 | Espagne | 1 1950 | ||
18 | Chili | 1 1962 | ||
19 | Russie | 1 1966 | ||
20 | Belgique | 1 1986 | ||
21 | Bulgarie | 1 1994 | ||
22 | Croatie | 1 1998 | ||
23 | Corée du Sud | 1 2002 | ||
24 | Turquie | 1 2002 |