Les prix de cent denrées de base baissent de 14% en Guyane
CAYENNE (Reuters) - Les prix de cent produits de première nécessité doivent baisser de 14% ce samedi dans la grande distribution en Guyane et la proportion devrait atteindre les 20% dans quelques semaines, annonce la préfecture de Guyane.
Ces baisses de prix résultent de sept semaines de négociations entre les pouvoirs publics, les représentants patronaux et le collectif de consommateurs "Mayouri Pou Lavi Miyow" (collectif pour la vie meilleure).
Sur les 14% de réduction, 8% découlent de la baisse des marges des distributeurs, 4% de la baisse des marges des grossistes importateurs, et 2% de l'effort consenti par les armateurs et manutentionnaires sur les tarifs du fret maritime, indique la préfecture dans un communiqué.
Une deuxième baisse doit intervenir dans quelques semaines, en application de la baisse de l'octroi de mer (taxe fixée par le conseil régional sur les produits importés, à destination des collectivités locales) qui a été décidée par la région sous réserve de l'accord des communes et de la baisse des droits de la Chambre de commerce et d‘industrie de la Guyane, selon la préfecture.
A l'arrivée, "la baisse doit être du même ordre que celle enregistrée aux Antilles, soit 20%", précisent les services de l'Etat.
LES CONSOMMATEURS NE SIGNENT PAS
Le collectif des consommateurs, qui réclame une baisse des prix de 20%, n'a pas signé l'accord entérinant cette baisse de 14% qu'il juge insuffisante.
"Quand on regarde le panier de la ménagère, sur 100 euros, cela ne va faire que 14 euros de baisse, et pour nous, c'est insuffisant", a déploré Jean-Claude Ringuet, porte parole du "Mayouri Pou Lavi Miyow" sur RFO Guyane. "Les armateurs ne nous ont fait qu'une proposition de baisse de 2% sur les prix, cela est insuffisant. Les grossistes aussi auraient du faire un effort plus conséquent, quand on sait que les détaillants font un effort à hauteur de 8%", a-t-il ajouté.
En Guyane, le fret maritime est le monopole d'une "conférence maritime" associant les armateurs CMA-CGM et Marfret.
Chez les petits commerçants, la baisse des prix n'est que de 12% samedi, sur une liste de cinquante produits de première nécessité, la contribution des armateurs étant répercutée sous quinzaine, a indiqué dans un communiqué l'association "Fa Kiao", qui regroupe la plupart des gérants de libre-service.
Les négociations ont également abouti à une baisse de 5% sur 42 produits fabriqués localement.
Les discussions doivent se poursuivre sur les autres thèmes de la plateforme du collectif des consommateurs, qui vont de l'accès à l'emploi, l'éducation et la formation, la santé ou encore l'aménagement du territoire.
Un deuxième collectif, le MKL ("Mayouri Kont Leksplwatasyon", ou collectif contre l'exploitation), qui regroupe cinq syndicats et des associations, a quitté les négociations dès le départ, faute d'obtenir la retransmission en direct des discussions.
Ces baisses de prix résultent de sept semaines de négociations entre les pouvoirs publics, les représentants patronaux et le collectif de consommateurs "Mayouri Pou Lavi Miyow" (collectif pour la vie meilleure).
Sur les 14% de réduction, 8% découlent de la baisse des marges des distributeurs, 4% de la baisse des marges des grossistes importateurs, et 2% de l'effort consenti par les armateurs et manutentionnaires sur les tarifs du fret maritime, indique la préfecture dans un communiqué.
Une deuxième baisse doit intervenir dans quelques semaines, en application de la baisse de l'octroi de mer (taxe fixée par le conseil régional sur les produits importés, à destination des collectivités locales) qui a été décidée par la région sous réserve de l'accord des communes et de la baisse des droits de la Chambre de commerce et d‘industrie de la Guyane, selon la préfecture.
A l'arrivée, "la baisse doit être du même ordre que celle enregistrée aux Antilles, soit 20%", précisent les services de l'Etat.
LES CONSOMMATEURS NE SIGNENT PAS
Le collectif des consommateurs, qui réclame une baisse des prix de 20%, n'a pas signé l'accord entérinant cette baisse de 14% qu'il juge insuffisante.
"Quand on regarde le panier de la ménagère, sur 100 euros, cela ne va faire que 14 euros de baisse, et pour nous, c'est insuffisant", a déploré Jean-Claude Ringuet, porte parole du "Mayouri Pou Lavi Miyow" sur RFO Guyane. "Les armateurs ne nous ont fait qu'une proposition de baisse de 2% sur les prix, cela est insuffisant. Les grossistes aussi auraient du faire un effort plus conséquent, quand on sait que les détaillants font un effort à hauteur de 8%", a-t-il ajouté.
En Guyane, le fret maritime est le monopole d'une "conférence maritime" associant les armateurs CMA-CGM et Marfret.
Chez les petits commerçants, la baisse des prix n'est que de 12% samedi, sur une liste de cinquante produits de première nécessité, la contribution des armateurs étant répercutée sous quinzaine, a indiqué dans un communiqué l'association "Fa Kiao", qui regroupe la plupart des gérants de libre-service.
Les négociations ont également abouti à une baisse de 5% sur 42 produits fabriqués localement.
Les discussions doivent se poursuivre sur les autres thèmes de la plateforme du collectif des consommateurs, qui vont de l'accès à l'emploi, l'éducation et la formation, la santé ou encore l'aménagement du territoire.
Un deuxième collectif, le MKL ("Mayouri Kont Leksplwatasyon", ou collectif contre l'exploitation), qui regroupe cinq syndicats et des associations, a quitté les négociations dès le départ, faute d'obtenir la retransmission en direct des discussions.